DOUR

Salut à vous !!

3ème et dernière date de la semaine, et pas des moindres: Dour, et son fameux festival.

Nous partons à 2h du matin de la Drôme et amorçons notre traversée Sud – Nord de 800km pour gagner la Belgique, où nous sommes attendus en fin de matinée.

Ah le Dour Festival ! Pour vous situer rapidement et en quelques chiffres, cette 23ème édition accueille 50 000 personnes par jour et propose une programmation de 200 groupes et DJ’s sur 7 scènes, animées de 12 h à 5 h du matin, et ce pendant 4 jours. Sans oublier le village associatif et le camping. Le festival prône « la diversité et la bonne humeur à prix démocratique » rassemblant des groupes de tous horizons et un public tout aussi éclectique. Une des clés de son succès puisque les gens viennent de toute l’Europe pour y participer.

Nous arrivons à 11h30, d’emblée, nous sommes dans l’ambiance !

Le temps est vraiment maussade, entre ciel couvert, bruine et vent. Pas vraiment de saison. Après Lärz et Les Papillons de Nuit, on est, comme qui dirait, abonnés à la pluie,  on prend la flotte un festival sur trois et à chaque fois, cela devient un champ de boue !

On gare notre maison roulante derrière la scène, entre le bus de Pennywise et celui de House of Pain, et allons repérer les lieux. Nous retrouvons notre Patrick international de Belgique qu’on n’avait pas vu depuis le 1er avril, à  Bruxelles. Après avoir fait connaissance avec Gérald, notre guide du jour, nous partons en mini-bus direction l’école qui fait office d’espace d’accueil pour manger, avoir accès à internet, profiter de la salle de sport et des massages, se doucher, etc…

Sacré chauffeur qui nous a bien fait rire !

Tiens, en parlant de douches, on a failli ne pas pouvoir en prendre. Plus d’électricité pour pomper l’eau et l’acheminer jusqu’au pommeau, à cause d’un fusible ayant lâché, et voilà comment on se retrouve en serviette devant le concierge. Ah, les joies du camping !

Pendant ce temps-là, l’équipe technique court après le temps, et doit établir un nouveau record d’installation du matos ! Tout cela au milieu du capharnaüm généré par la succession de groupes sur cette même scène. Tout ça sous la pression de conditions météo, et particulièrement du vent, qui peuvent amener, à tout moment, les responsables techniques à prendre la décision fatale d’annulation…

Le public ne perçoit pas cette tension, on attend gentiment notre tour en regardant le reggaeman Johnny Clarke.

On joue de 16h30 à 17h30 sur cette grosse scène, la seule en plein air, devant 10 000 personnes qui, malgré l’horaire précoce et la pluie incessante, ont honoré la fameuse réputation du public belge.

 

Après le concert, nous partons faire quelques interviews pour des média belges; comme il est approximativement l’heure du goûter, nous ne résistons pas à la tentation d’une bonne gaufre. Les journées sont chargées et passent tellement vite que nous n’avons pas trop le temps de flâner, de nous promener hors du site. La balade sera donc culinaire.

19h, nous avons rendez-vous pour une rencontre avec le public au stand Sabam [la Sacem belge], et on reste dans les spécialités locales avec une petite bière.

A l’heure du repas, pour continuer dans le culinaire local, on passe par la friterie chez Gérald pour manger des bonnes vraies frites belges.

En attendant le départ, certains décident de profiter un peu du festival pour voir des concerts; mais la pluie a raison de la majorité d’entre eux. Le temps de traverser le site et de retourner au bus, ils sont trempés jusqu’à la moëlle. Une poignée d’irréductibles reste, malgré tout, pour assister au concert des mythiques House Of Pain.