Salut à vous !

Il y a 20 ans, le Gorille nous saluait bien. Lino Ventura, l’emmerdeur, s’éparpillait façon puzzle et jetait le tablier, définitivement, le 22 octobre 1987 ; nervous breakdoaawn !

Nous avons choisi cette date précisément pour venir expressément au Théâtre Lino Ventura de Nice, et faire de cette journée une commémoration mémorable qui restera dans les mémoires de chacun et de tous, au jour près.

Ce n’est pas le passé de catcheur du champion d’Europe poids moyen auquel nous rendons hommage mais bien, ne nous fâchons pas, eh oui l’aventure c’est l’aventure, à la vedette des années 50, classe tous risques, interprète des fameuses répliques d’Audiard.

Mais, trêve de cérémonie, aujourd’hui, les Niçois nous attendent, on oublie notre chagrin à coups de lattes, tel crime et châtiment, et on se force à travailler.

Et ô surprise ! Le roi des tontons flingueurs, dernier du clan des Siciliens, prince des grandes gueules, chef des barbouzes, pendant les balances, a glissé son ombre parmi les fauteuils vides et nous a asséné un petit : « C’est du brutal ! ».

Remontés comme des pendules, on met le feu aux poudres après la métamorphose des cloportes, ce soir, pas de fantasia chez les ploucs et même si ces dames préfèrent le mambo, nous, on chante Rue de Panam pour Lino. 

 Les Ogres du Grisbi