Carte Postale

Salut à vous, fidèles du blog !

Après trois jours de pause, c’est reparti pour une semaine bien chargée ! On attaque donc dès le mercredi pour le festival Emmaüs à Pau.

Il se déroule sur le site de la communauté Emmaüs de Pau, la plus grande de France, sur un grand parking, près de l’autoroute. La Communauté Emmaüs Lescar – Pau est un lieu d’accueil, de travail et de lutte contre toutes formes d’exclusion et qui propose d’autres solutions socio-écolo-économico-culturelles.

Installée ici depuis 1987, elle s’implante sur un site de 10 ha doté d’un hangar de 1000 m² et s’installe dans le paysage économique local en ouvrant une déchetterie-recyclerie en août 2008. La communauté accueille le village des compagnons, des hébergements pour les compagnons de passage, des ateliers, une recyclerie-déchetterie, un bric-à-brac de 6000 m² et une ferme.

Nous avons droit à une visite du site par Laurent, membre de la communauté depuis 18 ans. La communauté se veut être un village et évolue de la sorte avec un maire (et une mairie !) et des conseillers municipaux. Les maisons sont faites à partir de matériaux recyclés et/ ou peu polluants (issus de produits naturels tels que le bois ou la paille ; ou plus étonnant des vêtements usagés) qui a permis de faire réduire le coût énergétique de 900 à 200€ par an. Ici pas d’assistanat, tout est participatif.

Ce festival est à l’image de la communauté : démontrer qu’ensemble tout est possible. Une nouvelle façon de vivre l’utopie et de partager.

Nous avons retrouvé Manouche, un compagnon de la communauté, rencontré deux ans plus tôt, lors de la visite du site, et que nous avons été très contents de recroiser.

On retrouve également Tayeb et l’équipe du Tactikollectif, rencontrés il y a maintenant quelques années avec Zebda, et avec lesquels on se rejoint sur plein de choses, de façon de faire et/ou le penser ; c’est le partenaire de toutes les luttes.

Encore une fois, et comme souvent en festival, nous commençons la journée assez tôt et donc finissons tôt notre installation de matériel, ce qui laisse la place à de longues heures d’attente. Aujourd’hui, nous avons optimisé ce temps pour discuter avec nos copains des Hurlements de Léo que l’on croise pour la première fois sur la route depuis leur nouvelle tournée.  Et aussi pour faire petit tour en Rosalie !

La météo a été clémente, on a frémi car la veille il tombait des trombes sur Pau, et ce soir, malgré cet énorme nuage noir qui nous menaçait, on a esquivé les gouttes.