Carte postale

Salut à vous !

Cette semaine, ce n’est qu’une partie de l’équipe qui est partie, pour deux concerts, à près de 9 000 kilomètres de chez nous. Et pourtant pas besoin de passeport, car c’est en France que nous nous sommes rendus quelques jours : sur l’île de la Réunion.

Le volcan [Le Piton de la Fournaise]

Petite, cette Alice sur le grand Mont Maïdo !

 

Plusieurs missions nous attendaient là-bas. Hormis les deux concerts prévus, hormis l’obligation de ramener du rhum au reste de l’équipe (eh oui, nous sommes bien obligés de leur faire partager les spécialités locales !), nous avons quelques projets pour notre troisième Pitt Ocha, disque pour enfants, prévu pour le printemps prochain. En effet, notre petit héros s’intéressera de plus près à cette jolie île…

Nous prenons quand même le temps de faire un peu de tourisme, et de découvrir des plantes et des fleurs étonnantes, des tortues géantes, un volcan en activité, la mer déchaînée pleine de poissons multicolores… Bref, des paysages merveilleux, on en a véritablement pris pleins les mirettes !

Bon… ça… vous savez ce que c’est, non ?

Des arbres étranges, des Ogresses dans la lave et… une fleur

 

Dès notre arrivée, nous avons rendez-vous avec Pierre Macquart, organisateur en chef et acteur culturel local très important depuis longtemps ici (il nous avait d’ailleurs déjà invités il y a huit ans avec La Fanfare du Belgistan, pour le Manapany Surf Festival). Quelques journalistes sont là pour une conférence de presse et une bonne nouvelle : les deux concerts sont déjà complets, significatifs d’un réel engouement du public.

Un petit maloya improvisé, au fil d’une rencontre

 

Vendredi 2 novembre :

Ne pouvant pas présenter notre spectacle actuel, faute d’acrobate et de décor, nous jouerons ces deux soirs « à l’ancienne » avec une liste adaptée au nombre d’instruments autorisés dans la soute.

Le Kerveguen, anciennement Batô Fou, est une scène mythique de St Pierre : du beau monde est déjà passé ici. Un seul mot pour décrire ce concert : chaleur. Soit une ambiance torride avec un public bouillant et une climatisation en panne. En 18 ans d’existence du groupe, nous n’avions jamais connu cela : entre 50 et 60 degrés ! Ce qui ne nous a pas empêchés de passer un super moment. Belle rencontre avec le groupe Emma Shaka, en première partie, se définissant comme un mélange entre Adèle et Gossip. Bref, énergique.

C’est pas humain une chaleur pareille !

 

Samedi 3 novembre :

Aujourd’hui, nous jouons à Saint Denis, au Palaxa où nous sommes très bien accueillis par Amandine et toute une équipe motivée et dynamique. La clim’ fonctionne, et la salle est très agréable tant pour nous que pour le public.

Véritable « homme-orchestre » avec sa guitare qui tombe en panne, ses percus aux pieds, et son harmonica, Rit ouvre la soirée sur la petite scène du bar extérieur. Gautier, groupe local bien sympa avec lequel on a passé une très bonne soirée, enchaîne avec son jazz-funk, avant que nous ne montions sur scène devant un public surtout composé de « métros » et très motivé. Et on passe encore un super moment, à l’image de la veille.

Le lendemain, nous avons rendez-vous chez Danyèl Waro, avec lequel nous avons quelques projets – déjà en cours – d’enregistrement, de traductions… liés au retour de Pitt Ocha.

Un enregistrement détendu avec Mr Waro

Comme par hasard, sous sommes invités à l’heure du repas… Un délicieux carri poisson et rougaï saucisse nous attend, sans oublier les « bonbons bananes » absolument divins ! On repart avec des recettes et surtout de la matière sonore.

Puis un repas tout aussi détendu avec Danyèl

 

Onze heures d’avion nous séparent maintenant de notre concert suivant. Et c’est déjà l’heure de plier bagage, de jouer au Tétris avec les instruments pour qu’ils repartent de la même manière qu’ils sont arrivés, et de se remettre aux horaires métropolitains.

Quelques trous d’air plus tard, nous voilà rentrés à Paris, prêts à affronter le Trianon.