carte postale

Salut à vous !

À peine posés au retour de Perpignan, nous reprenons la route. Nous sommes aujourd’hui, et pour deux jours, à Villeurbanne, tout près de Lyon, au Transbordeur. Ancienne usine destinée à l’origine au traitement des eaux, le bâtiment est depuis près de 22 ans voué à accueillir concerts et événements culturels. Une salle mythique où presque tous les grands noms du rock international, de la chanson, du hip-hop, des musiques électroniques ont un jour joué … et nous, au moins dix fois !

Un de nos premiers concerts dans des grosses salles, c’était ici même au Transbo en première partie de Têtes Raides en 1999. Nous avions une bonne tactique: durant une semaine, nous jouions dans une ville définie, chaque soir dans un bar ou café concert différent (par exemple : l’Atmosphère chez Momo ou encore La Casbah). À force de nous voir souvent chez eux, les gens croyaient que nous étions originaire de la ville où nous nous produisions et s’appropriaient le groupe. Ce soir de 1999, les Têtes Raides nous avaient offert la première partie de leur concert ici, une semaine avant notre tournée des bars et grâce à cela on les avait tous remplis !!

Lyon fait partie des villes, à l’instar de Nantes, Grenoble, Paris, Lille, Bordeaux, etc…, où nous sommes venus jouer une bonne cinquantaine de fois, où nous continuons à venir régulièrement et où on se sent bien. Si bien que, depuis quelques temps, Alice a même élu domicile dans le coin.

À partir de ce jour, et jusqu’à la fin de la tournée, nous avons un semi-remorque plus grand, pour pouvoir ranger encore plus de bazar et faire un plus beau spectacle. Qui dit tout ça, dit installation du matériel en conséquence. On s’y atèle, donc.

Les Tit' Nassels

Ce sont nos potes de « Zigoto » (soutenus par Mediatone) qui organisent la date, nous retrouvons alors notre producteur local ardéchois Eric et son acolyte Julia. Pour la première de ces deux soirées à Villeurbanne, nos copains (et oui, encore des copains ! ) des Tit’ Nassels – que l’on n’avait plus recroisés depuis le mois de juin à St Étienne, et que l’on revoit samedi à Gap – font la première partie. Ils remplissent leur contrat haut la main, comme à leur habitude, en chauffant ardemment le public. Puis c’est à nous !