CARTE Rennes

Salut à vous !

« Sait-on jamais où les vents nous mènent ?  

Moi ils sont venus me mettre un matin, hélas sur la route de Rennes »

Nos relations avec Rennes commencent bien après la découverte de l’inexistence du Père-Noël et de son attelage. Pourtant la période à laquelle on déboule au Sablier (troquet qui deviendra notre QG rennais), en pleine TransMusicales, pour les Bars en Trans, n’est pas loin de ressembler –en mieux– à la frénésie pendant laquelle tout le monde s’active autour du gros bonhomme rouge. De la musique partout, une rue de la Soif qui porte bien son nom, et ça chante, et ça danse !

Ça dessine aussi ! Sébastien Thomassot nous invente même une affiche de quatre Ogres, presque nous, en plus sales, plus méchants, plus vrais …

Comme dirait notre copain Bistanclaque :

« Saoul comme un vilain, en Ille-et-Vilaine

je bois comme un chien dans les bistrots de Rennes

c’est rue de la soif que j’épanche la mienne

j’ai trop bu, ma foi ! il faudra qu’on me traine »

 

Rencontrée également pendant la tournée des Bars, peut-être même avant (la galaxie de nos souvenirs est parfois un peu vague), la compagnie Orion nous a reçu ici sous son chapiteau pour un paquet de soirées où l’on refaisait le monde.

C’est à ce moment-là que l’on s’acoquine aussi avec un gang de donzelles, les Patchrock, activistes de la ritournelle, qui va nous faire traverser tout Rennes, de tout temps, de tous les projets et toujours avec le sourire ! Et c’est parti, deux Antipode qui ne nous vaccinent pas ; un Jardin Moderne où l’on fera pousser notre chapiteau et hurler nos Léo ; des Cité entre Belgistan et 10 ans, avec, dans cette salle, toujours une ambiance digne des grèves les plus féroces. Les Patchrock vieillissent, nous aussi, mais on continue notre chemin ensemble. 

C’est à Cesson Sévigné que l’on ira deux fois la grue planter, avant que finissent les travaux au Liberté. C’est notre deuxième fois ici, avec nos amis et c’est toujours plaisant de retrouver sa Liberté !

Les Ogres de Rennes