carte postale

Salut à vous !

Au terme de 350 kilomètres de route – neige et virages inclus dans le forfait – nous arrivons dans le Lot-et-Garonne, département qui, comme son nom l’indique, est traversé par le Lot et la Garonne. Un coin que l’on connaît bien en tant qu’habitués de Garorock. Nous retrouvons l’équipe de Staccato, agitateur musical du milieu rural lot-et-garonnais depuis 1996, pilier du paysage des musiques actuelles de la région, qui s’associe, aujourd’hui, à la ville de Tonneins pour nous accueillir à La Manoque.

Une superbe machine dans le hall de la salle nous rappelle que Tonneins était un haut lieu de manufacture du tabac, un vrai « poumon » économique local. La région a été assez traumatisée, à bien des niveaux, par la fermeture de la Seita.

Dans une rue de Tonneins errant au bord de l’eau

Suite à une confusion sur le système métrique - peut-être différent en ce pays gascon – nous avons dû baisser la scène presque au ras du sol, afin que notre décor puisse rentrer (en touchant le plafond, tout de même). Et pour que tout le monde puisse profiter pleinement du spectacle, nous avons proposé au public de s’asseoir. Finalement, il en a décidé autrement ! Les chaises ont tôt fait d’aller danser dans leur coin.

Mais où est Charlie ?

On a plaisir à retrouver Cabadzi, qui ouvre la soirée, et c’est une belle découverte pour le public. Cela faisait un moment que l’on ne s’était pas croisés; et l’on se remémore une belle journée passée ensemble autour du projet Hos Ayas.

Une partie du « Tout Sud-Ouest » – en tout cas du nôtre – est présent ce soir, pour une des toutes dernières Fabriques : J-Pax [qui nous accueille en technique], sonorisateur historique des Hurlements d’Léo, contrebassiste-chanteur de Turbo Billy et compagnon de longue date; Yvan et ses Resabook – chez qui nous avons révisé le spectacle et lancé cette tournée – les mains pleines de bouteilles; Pèir Lavit – infographiste à roulettes – et sa petite boiture; Daniel Arabian qui nous a emmenés découvrir « notre » Arménie ; notre Patricia Espana, preuve vivante qu’on peut être attachée de presse sans vivre à Paris ; et, enfin, « Epinard » qu’on ne présente plus sur ce blog.

Cerise sur le gâteau, nous avons même reçu des fleurs. Une soirée placée sous le signe de la fête : ça tombe bien, ce sont les anniversaires de Marge et Jo, respectivement marchande-blogueuse et Mr Instruments du groupe. Santé !