carte postale

Salut à vous !

Ce matin, au sortir du bus garé sur notre troisième parking de la semaine, nous pouvons apprécier le soleil et la vue sur la montagne de Crussol. Un peu de douceur dans ce monde de macadam. Parfait pour débuter la journée !

Une journée qui s’annonce, d’emblée, comme un « joyeux bordel familial » pour reprendre une expression devenue commune nous concernant. Une date « comme à la maison » puisque seul le Rhône nous sépare de l’Ardèche et que nous sommes accueillis par nos copains de Zigoto Prod avec lesquels nous faisons toutes nos dates dans le coin. À savoir Kiki, Julia et leur équipe – dont Éric qui a bossé pendant sept ans sur notre label, et Tiphaine qui nous a régalés.

« Comme à la maison » aussi parce que nous sommes également rejoints par une partie de la « famille ».

Eric Fleury – illustrateur -, Julien & Yannick – membres à part entière de l’équipe, souvent assignés à résidence au bureau… – et Choko – master chef .

Cet environnement chaleureux ne nous détourne pas de l’accomplissement des multiples tâches qui précédent un concert. Dont celles qui permettront que notre Fabrique navigue en toute sérénité au moment crucial, et que seul Nico l’Amiral, Prix Nobel de « pointage au sextant appliqué à la terre ferme », est à même d’accomplir : mesures au micron, repérage au laser et placement scientifique d’adhésifs.

On passe aussi de temps à étudier attentivement la décoration murale du bureau du théâtre, et on réussit à se retrouver dans le pêle-mêle de photos et flyers.

À  l’heure du goûter, Bertrand, boulanger de son état, arrive en famille les bras chargés des éclairs au chocolat qu’il avait oublié de nous donner lorsqu’il nous a programmés à Firminy en octobre dernier.

Entre interviews, préparation technique des dernières dates et notre activité automnale préférée [peaufiner les nouvelles aventures de Pitt Ocha], l’après-midi a disparu. Il est déjà 20h, on fait vite entrer le public, pour éviter d’avoir à jouer devant 1 200 Hibernatus.

Des Fourmis dans les Mains ouvre la danse, puis vient notre tour d’entrer en piste. Parce qu’il n’y a pas qu’à Paris qu’on a des invités, nous avons le plaisir de partager une belle chanson triste avec Christian Olivier [des Têtes Raides], descendu passer la journée avec nous . Et, clairement, nous sommes loin d’être les seuls à nous en réjouir !

Le public aura d’ailleurs permis que cette soirée soit aussi chaleureuse à l’intérieur qu’elle fut glaciale à l’extérieur  !!