cartes postales

Salut à vous !

Pour cette courte semaine, c’est à Bruxelles que nous nous rendons samedi.
La veille, une partie de l’équipe aura célébré les 20 ans de l’ EMB-Sannois, mythique salle du Val d’Oise. Comment aurait-il pu en être autrement ? Nous sommes amis avec cette équipe, et avons fait mille choses dans ce lieu, depuis le milieu des années 90. Nous ne pouvions pas manquer cette célébration. Quitte à être là sans pouvoir  y présenter – pour des raisons techniques – le spectacle, juste pour le plaisir d’en être. Et partager un chouette plateau « chanson » avec l’ami Batlik et le Grand Orchestre du Tricorne [que nous avions convié à l’Olympia l’an dernier]. En fin de soirée, toute notre troupe est réunie pour boire un coup avec Arnaud, Pascal et leur équipe avant d’investir notre bus.

Bruxelles, disons-le tout net : on adore y venir et y revenir !  C’est plus près de Paris que ne l’est Lyon [par exemple], et pourtant, c’est tellement différent. Tout y semble plus chaleureux, plus simple, on n’y sent pas la tension latente qu’on trouve souvent dans les grandes villes. Après un concert en tous points mémorables pour nous à l’Ancienne Belgique en 2011, c’est au Théâtre national que nous installons aujourd’hui la Fabrique à Chansons : un labyrinthe géant avec des salles partout où l’on peut voir des concerts, des films, des pièces de théâtre, boire un coup, manger un bout… Une effervescence générée, dans ce haut lieu de théâtre en Belgique, par le Festival des Libertés. Festival pluridisciplinaire porté par une association laïque qui œuvre au quotidien, de plus de trente ans, à défendre des valeurs dans lesquelles nous nous reconnaissons. Cela faisait donc sens que nous finissions par nous rencontrer.

Certains s’éclipsent dans les rues bruxelloises le temps d’une virée shopping [du chocolat ! du chocolat !]. Et nous voilà sur la Grand’Place où tout le monde prend des photos de soi devant les somptueux bâtiments, nous nous prêtons aussi au jeu.

Lors de notre balade, nous avons été vérifier que le Manneken-pis était toujours là. Il y était, mais pas nu. Cette fois, il avait revêtu son costume des étudiants de l’Université Libre de Bruxelles. Le petit bonhomme est habillé d’un de ses costumes 36 fois par an, à dates fixes: par exemple, il porte chaque 21 avril le costume de Spirou ou début juillet le maillot jaune du Tour de France.

Puis nous retrouvons notre Patrick international qu’on n’a plus vu depuis l’année dernière. Après avoir bien bavardé et bien bien bien bien mangé, il est l’heure de monter sur scène. Une fois encore, l’on se doit de s’arrêter sur la qualité de ce public bruxellois qui, venu en masse dans cette très belle salle, a pleinement « fait le job ». Fred a trouvé le mot juste : « Parfait ».

Happée par la nuit bruxelloise, une partie de l’équipe disparaît… tandis que l’autre repart, contraintes de la tournée obligent, dans notre maison roulante.