carte postale

Salut tout le monde !

Après avoir quitté St-Maximin-La-Sainte-Baume, nous prenons la -longue- route pour le Luxembourg. Qui dit longue route, dit petite pause ; ça tombe bien, on a un jour off entre les deux concerts, idéal pour se poser, se reposer, bosser un peu et passer voir des copains que l’on ne voit qu’à l’occasion [celle-ci en est une]. De qui parlons-nous ? Réponse demain dans le nouvel épisode du blog vidéo…

Nous arrivons dès potron-minet à Esch-sur-Alzette et attaquons la journée par un très bon petit-déjeuner. Nous signons ainsi un pacte de réconciliation avec la nourriture au Luxembourg, car pour le moment ce pays était notre pire souvenir d’étape culinaire.
Mais nous n’y avons jamais joué : c’est notre première date au Grand-Duché ! Et pas n’importe où, qui plus est… Nous découvrons la Rockhal, une jolie salle de musiques actuelles, plutôt énorme, construite un peu au milieu de rien dans un quartier en pleine rénovation urbaine, face à une ancienne aciérie qui est en passe de devenir un musée, collée à un centre commercial monstrueux, avec un collège en construction non loin. Un petit côté Cergy Ponpon, en plus récent et plus joli !

à droite sur la photo

C’est une salle extraordinaire qui accueille 150 dates par an, au croisement de toutes les tournées d’artistes qu’ils soient voisins frontaliers ou d’outre-atlantique : on citera Kiss, Lionel Richie ou encore Johnny Hallyday !!  Ce soir, nous jouons dans le club, une « petite » salle de 1100 places. Demain dans la grande salle se déroulera la plus grande foire aux vinyles du Luxembourg avec deux à trois millions de disques à venir chiner. On resterait presque…

Ici, ce n’est pas parce qu’on accueille certaines légendes de la musique populaire mondiale qu’on en oublie d’être sympa, disponible et de se marrer avec un groupe comme le nôtre. Houlala ! Par contre, c’est la honte pour notre équipe… Ici tout le monde parle plusieurs langues avec aisance, alors que nous… on galère ! Pour le déchargement puis rechargement de camion, on verse carrément dans l’onomatopée.

En revanche, on comprend bien la signalétique !

Tout comme le public franco-belgo-luxembourgeois qui, même sans plonger, a su nous accompagner chaleureusement. Certains spectateurs, ceux qui ont chanté autant que Fred, nous prouvant même que, pour eux, ce n’était pas une première avec nous.

Chonchon a-t-il perdu la boule ?

PS : nous attirons votre attention sur les cartes postales de toute beauté qui nous ont été fournies aujourd’hui : d’une part, celle de la cathédrale avec un ciel chargé à faire pâlir d’envie un grand-breton ; d’autre part, le couple princier qui doit se marier cette semaine, le 20 octobre exactement. Nous en profitons pour leur présenter tous nos vœux d’un poétique : « bonne bourre ! »