Salut à vous !

Cette longue semaine de cinq concerts touche à sa fin. Nous la terminons sous le soleil d’Ariège, dans la petite bourgade du Fossat où nous accueillent Didier et l’association Terre de Couleurs – dont il est le président – qui se battent depuis 1993 pour programmer des artistes et spectacles appartenant aux mouvements des musiques du monde, traditionnelles et actuelles en Ariège, autant dire dans le désert….

Nous le connaissons depuis bien des années, car il est aussi notre vendeur de camions… [les petits !]

Bref, c’est un sacré bonhomme pour lesquel nous sommes contents de revenir jouer une quatrième fois ; avec eux, nous avons visité l’Ariège ! La première fois quand leur festival venait de changer de lieu (pour nous, première découverte des toilettes sèches, c’était en 2004, et aussi les véritables premiers en France à utiliser des gobelets recyclables), puis à l’Estive, la scène nationale de Foix, à la salle des fêtes de Daumazan et aujourd’hui à la salle polyvalente du Fossat.

L’association Terre de couleurs est une asso militante, ancrée dans sa région et dans ses convictions, qui réussit à programmer notre spectacle – et ses multiples contraintes techniques – en Ariège. Véritable pari tant l’absence de salles ici est criante, au point de rendre difficile la tenue de concerts…

D’ailleurs, nous jouons dans un gymnase / salle des fêtes, tout en béton et sans chauffage, que les bonnes volontés et les techniciens locaux ont presque réussi à transformer en salle de spectacles. Nous investissons vaillamment les lieux, installons le matériel, profitant du grand soleil même à l’intérieur de la salle.

Bon ben... on va attendre la nuit pour régler les lumières...

Pendant que les techniciens s’affairent à monter la Fabrique à Chanson, nous partons découvrir le coin.

Après le pot-au-feu en extérieur au mois de novembre et le déjeuner jeudi dernier sur le parking du Zénith de Montpellier, nous réitérons l’expérience du repas du midi dehors, en ticheurte pour certains, en plein mois de décembre.

Cette semaine de cinq dates quasiment consécutives en a épuisé plus d’un ! Entre le montage du décor et le spectacle, une petite sieste dans les loges sous l’œil bienveillant d’une girafe et ça repart !

On croise même Djamel, le tourneur des Kags, un vieux compagnon de route qu’on ne voit vraiment pas souvent.

Le soir, la salle à manger est aussi… la salle de spectacle ! Vite, vite, manger. Vite, vite, ranger. La salle peut ouvrir au public. Dans un instant, ça va commencer…