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Salut à vous !

Aujourd’hui, nous nous rendons à Dijon, chef-lieu de la Bourgogne qui se situe à 220km de Nancy, à 310 kilomètres au sud-est de Paris et 190 kilomètres au nord de Lyon… On est un peu dans les chiffres en ce moment !

Arrivés au Zénith – rouge.  A ne pas confondre avec celui de Nantes qui est bleu, lui – , on attaque le boulot dès 8h du matin parce qu’une vraie p***** de grosse journée nous attend: la salle est complètement vide quand nous arrivons, ce qui veut dire qu’il y a environ 4 milliards de trucs à monter, dont notre gros système son qui sert à tout le monde. Puisqu’il sert à tous, il faut qu’il soit installé tôt pour laisser le temps à chacun de se mettre en place et de faire ses balances.

Avec une journée comme ça, autant vous dire qu’on n’a pas vu Dijon ! Le Zénith est complètement excentré, pas possible d’aller vite fait en ville à pied. Peut-être que le tramway décoincera la salle de son isolement, mais pour le moment, c’est encore en travaux. Double peine pour la promenade !

On ne se plaint pas, pour le coup, nous passons une bonne journée et une chouette soirée en « famille ».

Les « grands frères », Zebda, que nous sommes ravis de retrouver – enfin – sur scène. Ils ont une sacrée patate et un plaisir évident à être de nouveau là. Plaisir partagé par le public qui mouille la chemise pendant le show des Toulousains.
Et il y a aussi les « cousins » de La Rue Kétanou qui, n’étant pas en tournée, se retrouvent uniquement pour cette date.

On ne peut décemment pas passer à côté de l’occasion d’inviter tout ce beau monde avec nous sur scène : La Rue Két’ pour un instant Pitt Ocha avec « La Vache enragée » ; puis Mouss et Hakim pour « 3 – 0 », rejoints ensuite par Magyd pour une version inédite très « Ogres » de leur « Y’a pas d’arrangement ».

Bref, une soirée de type « joyeux bordel familial ». Ceux qui ont l’audace de monter tout ça ? Pierre-Yves, Adeline, Hervé et leur bande de Pyrprod, également tourneur de Tryo, qui appartient aussi à cette même famille.

C’est le concert le moins cher de la saison au Zénith, et surtout la rencontre rare de trois véritables groupes alternatifs : le public ne s’y trompe pas et répond présent en masse, n’hésitant pas à faire des kilomètres, voire à affréter des bus, pour participer à la fête (Allemagne, Belgique, Paris, Var, Nantes, Charente-Maritime, Lille…). A moins de 100 bornes de chez elle, notre Nicole et son fameux « livre » ne peuvent qu’être là aussi.

Au final, quelques 6 500 personnes sont là. Et à gauche, à droite, de tous les côtés, ça bouge, ça chante, ça danse !

En ces temps chahutés et parfois moroses, voilà le genre de soirée qui tient chaud.