carte postale

Salut à vous, fidèles lecteurs du blog !

Aujourd’hui, à Tours, ce sont nos copains de Béton – une radio qui, depuis ses débuts, se veut acteur culturel dans la ville et défenseur des musiques ignorées des médias -, qui nous accueillent une fois encore.

Nous arrivons en plein centre-ville où Béton a investi un lieu magnifique où il n’est pas coutumier de faire des concerts : l’Opéra /Grand Théâtre. Après Ez3kiel programmé il y a quelques mois, c’est à notre tour !

Une fois nos véhicules garés au chausse-pied le long du bâtiment, nous visitons ce splendide théâtre à l’italienne de fond en comble : du 3ème sous-sol aux toits, du péristyle à la salle des costumes en passant par les ateliers.

Ce qui est franchement agréable dans ce genre de lieu, c’est de voir les gens du public rentrer dans un endroit de leur ville où ils ne sont sans doute jamais allés et, qu’en un coup d’œil, ils aient des étoiles plein les yeux. C’est vrai qu’on en prend plein la vue !!

Un lieu aussi original – pour nous – se devait d’être un peu plus complexe que nos scènes habituelles, sinon ce n’est pas drôle. Déjà non content d’être au troisième étage, on en remet une couche avec une scène en pente de 4%. On se fait de grosses répètes de manip’ décor pour le coup, et finalement on ne s’en sort pas mal. On reste quand même en mode « vigilance extrême » pour ne pas laisser filer un module sur le public. Vigilance aussi côté son pour ne pas réveiller les fantômes (de l’opéra), l’acoustique théâtrale n’est pas vraiment copain-copine avec la musique amplifiée.


La configuration de la salle fait qu’à l’ouverture, chacun cherche sa place parmi les quatre étages de balcons et l’orchestre. Une fois assis, tout le monde est bien sage et attend la mise en route de la Fabrique à Chansons.