CP

Salut à vous !

Quittant la Gironde, nous partons en Catalogne. Direction Perpignan où nous jouons ce soir au Mediator, un ancien cinéma reconverti en salle de concert. On dit même que sous la dictature de Franco, les Espagnols venaient ici car on y diffusait des films dans lesquels jouaient des femmes… dénudées.


La salle est située en plein cœur de la ville, juste en face du célèbre Castillet. La ville, c’est bien, mais cela a aussi ses inconvénients : à pied, on peut aisément s’y balader et découvrir la ville ; avec des véhicules imposants comme un tour bus ou un poids lourd, le stationnement et le déchargement sont plus problématiques. Nous avons dû faire bouger dix voitures garées à côté pour pouvoir nous mettre en place. Le soir, rebelote pour le chargement et le départ, en essayant de ne pas trop déranger les voisins.

Nous commençons la journée de façon sportive, donc. Et, ça continue !

À la Barbackadémy, deux équipes s’affrontent. D’un côté, on décharge les caisses du poids lourd , de l’autre, on travaille abdos et cuissots avec Xou, coach sportif du matin/ acrobate du soir.

Puis place à la musique. Une fois, tout notre bazar déballé et installé, on passe aux balances.


El Mediator possède des trésors cachés qui ont déchaîné les passions d’une bonne partie de notre équipe durant l’après-midi : un flipper et des jeux vidéos en bornes arcades, des jeux comme on n’en voit presque plus.

Ce soir, nous partageons la scène avec nos copains de « La Meute Rieuse » (un groupe Irfan) qui ouvre le bal et accueille le public. Le temps d’un morceau, Alice et Sam rejoignent la troupe pour y ajouter leurs cuivres.


Puis c’est à nous d’entrer en piste : en avant pour plus de deux heures de show !

À notre tour d’inviter Camille de La Meute Rieuse à chanter avec nous sur « 3-0 ».



La salle n’est pas très profonde, on communique littéralement avec le public, très énergique et très bavard. Après les bons élèves d’hier, il y a tout le fond de la classe réuni ce soir !

Nous délogeons, tant bien que mal, nos véhicules et quittons Perpignan. Certains par la route, d’autres en train en passant par la fameuse gare que Salvador Dali appelait « le centre du monde ».