Jyva'zik festival

Salut les fidèles du blog !

Nous sommes de retour chez nos amis belges. Exactement au centre géographique de la Belgique, à Walhain, pour la 5ème édition de Jyva’zik, un festival « épicé » comme il aime à se définir. Vu la fréquentation grandissante du festival, cette année, un nouveau lieu, plus vaste, a été investi. L’espace est agréable mais fourni : deux scènes dont une au pied du vieux château, un jardin d’enfants, des bars, diverses tentes de stands associatifs dont une dédiée à la Palestine, etc…

C’est le dernier festival et la dernière date en extérieur de ce début d’automne.

Dès 11h, à notre arrivée, on frôle « l’embourbage » du camion dans une herbe molle, tendance pâte à modeler. Idéale pour les plantations, détestable pour nos « véhicules » de tournée (camion, bus et… flight cases !). Assez vite, nous sommes amenés à repousser les limites du système métrique belge, néanmoins plus modulable que celui des Yvelines… Toute la jeune scène belge semble avoir été conviée au festival. On parvient cependant à caser tout notre matos, en laissant la place nécessaire sur le plateau aux 253 groupes programmés avec nous, bien aidés en cela par le dynamisme et l’envie d’une jeune équipe technique. Équipe dirigée par Loïc qui, le plus innocemment du monde, nous assène le coup de massue de la journée : « Moi, les Ogres, j’ai écouté ça toute mon enfance ! ». Dur…

Contrairement aux dates belges de cet été, il fait beau, nous avons le droit au grand soleil toute la journée. Mais le soir venu, l’humidité tombe et le froid devient pénétrant. Comme nous jouons tard, nous avons quand même le temps de faire un tour sur le site, de courir après le wifi, de se poser un peu, de manger des autoproclamés « meilleurs hamburgers de Belgique » avant d’attaquer la soirée et de monter sur scène.

23h : place au spectacle !

Quitte à nous répéter : quel pied que de jouer devant ce public belge, qui fait fi des intempéries, et dont rien ne semble pouvoir entamer la chaleur, la générosité et la bonne humeur !
Hâte d’en profiter une nouvelle fois le 13 octobre à Liège. D’autant qu’un « ubuesque » Liègeois a passé sa journée à nous glorifier outrageusement sa ville…