fusion_festival_2011

Salut à vous !

Une seule date cette semaine, et pourtant plein de choses à vous raconter en revenant du Fusion Festival. Nous vous avons préparé un billet riche en images car on en a vraiment pris plein les yeux.

C’est à Lärz au nord-est de l’Allemagne que nous mène aujourd’hui notre bus, à 1450km de Cergy. On n’a jamais joué aussi près de la mer Baltique, de la Suède, du Danemark et de la Pologne à la fois. Plus de 16h de bus pour y aller, autant pour revenir, mais ça ne nous fait pas peur. En avant vers Lärz !

Le voyage s’est organisé en deux convois. La veille, Boubou et Jo sont arrivés avec le matos, ont garé le poids lourd non loin d’une des scènes du festival et ont passé une douce nuit aux rythmes des boum-boum technoïdes. De notre côté, nous partons en bus avec deux chauffeurs et débarquons à 11h sous un ciel menaçant.

On effectue le déchargement du matériel au chariot élévateur et sous la pluie, voire la grosse pluie, qui s’arrête au même moment que le déchargement, pour laisser place à une pluie fine et continue pour le reste de l’après-midi.

Un bon préambule pour nous accueillir dans ce temple allemand de l’alternatif.

Le Fusion Festival, c’est 4 jours de musique non-stop du jeudi soir au lundi matin ; toutes sortes de sons jaillissent de partout pour accompagner les festivaliers le long de leurs pérégrinations : reggae, techno, dub, house et chanson !

Il se déroule sur une ancienne base militaire russe, est clairement antifasciste et s’auto-présente comme le lieu où passer quatre jours de « holiday communism », en ces termes « Loin de la vie quotidienne, nous célébrons 4 jours de société parallèle d’un genre particulier, à la recherche d’un éventuel monde meilleur ».

 

Le ramassage des poubelles. Un succès !

Par exemple,  ils ont mis en place un système de gestion des tâches participatif : chaque festivalier qui peut donner un coup de main pendant six heures sur l’un des points chauds du festival est rémunéré 40€, ce qui lui permet de rembourser le prix de son pass.

L’endroit est  vraiment énorme : des stands, des expos, des scènes partout, plus décorées les unes que les autres.

Le Fusion Festival accueille 60 000 festivaliers par jour, les billets ont tous été vendus en moins de 48h, sans annoncer la moindre programmation ! C’est une ville alternative dont on aurait mieux apprécié la visite par temps sec et un peu plus chaud.

 

Le temps est long quand on est trempés !

Certains sont allés se reposer, au sec, dans la remorque du camion.

Mais malgré la pluie et la boue, nous avons vadrouillé dans tout le site, parce qu’on ne voit pas des festivals comme ça tous les jours.

Nous nous délectons de mets végétariens divers et variés (il n’y a pas de viande sur le site), et nous montons sur scène !

On nous avait dit que c’était le meilleur festival d’Europe (des échos de nos copains musiciens), effectivement, dans sa catégorie, c’est un super festival. Et réunir 60 000 personnes sur un si beau site, sans sécu, c’est vraiment un beau challenge. Le bel exemple de l’auto gestion allemande ; un truc irréalisable en France.

Si on avait 20 ans, on serait surement restés les 4 jours.